42 postiers, sur la cinquantaine que compte le bureau de Soignies, ont participé au mouvement de grève de 3 jours, du 9 au 11 février. La direction entendait imposer une augmentation du volume de colis de 30% tout en supprimant 2 postes. Après 3 jours de grève, la direction faisait une concession : un des collègues en renfort est titularisé par la création d’un service supplémentaire, ce qui porte le nombre de postiers permanents à 47. La direction s’est aussi engagée à détourner une partie du volume de colis vers les bureaux de Mons. Les postiers n’y croient pas, « le compte n’y est pas » disent-ils. L’augmentation du volume de colis est là pour rester et s‘ils sont satisfaits pour le collègue qui y a gagné plus de stabilité, ils savent que le travail restera toujours plus difficile. Certains d’entre eux doivent prester jusqu’à une à deux heures par jour en plus de l’horaire normal pour terminer leur tournée. Et cela, sans être payé !
Les organisations syndicales ont cependant décidé de mettre fin au mouvement dès le premier recul de la direction. Dommage, peut-être que les collègues de Mons et d’autres bureaux auraient pu se reconnaître dans le refus de leurs camarades de Soignies de subir la pression de la direction pour en faire toujours plus !