Le 5 octobre, 98% de 60 000 membres du syndicat des techniciens du théâtre et du film (IATSE) ont voté en faveur d’une grève, donnant ainsi mandat aux dirigeants du syndicat d’y appeler. Ils dénoncent des conditions de travail intenables qui se sont encore considérablement aggravées depuis la reprise des tournages après la crise du covid : des semaines de 60 heures et plus, des heures supplémentaires non payées, l’impossibilité de prendre des pauses, contrats précaires, salaires insuffisants… la liste des raisons de la colère est longue.
Les patrons des compagnies de production de cinéma, mais aussi des sociétés comme Netflix n’ont plus qu’à retourner lire des livres. Car pour produire les images qui défilent sur les écrans et faire briller les stars, il faut des cameramen, des électriciens, des preneurs de son, des coiffeurs, des spécialistes du maquillage… Et tout ces travailleurs n’ont plus envie de se laisser exploiter !