L’attaque de deux pétroliers, norvégien et japonais, dans la mer d’Oman, sert de prétexte à une nouvelle escalade verbale du gouvernement américain contre l’Iran. Cette attaque n’ayant pas été revendiquée, toutes les hypothèses, y compris une provocation américaine, sont possibles.
Depuis le début du mois de mai, Trump a renforcé l’interdiction de commercer avec l’Iran, qui se traduit par de nouvelles privations pour la population iranienne. Il a envoyé des navires militaires dans la région. Trump défend les intérêts des capitalistes du pétrole, américains ou d’Arabie saoudite, une dictature moyen-âgeuse qui n’a rien à envier à l’Iran.
Trump montre les muscles pour réaffirmer le rôle de gendarme des États-Unis. L’ordre mondial défendu par la principale puissance impérialiste n’a pas d’autre avenir que les guerres récurrentes, locales ou, de plus en plus, mondiales.