Gaza : la violence permanente

La population de Gaza, condamnée à vivre dans des conditions effroyables, continue de subir la violence de l’État d’Israël.

La bande de Gaza est un champ de ruine. 1,4 million de Palestiniens se massent dans les camps de la ville de Rafah, à la frontière sud. Des centaines de milliers de personnes vivent également dans les ruines des villes bombardées, comme l’ancienne villes de Gaza.

Depuis le 7 octobre, le bilan dépasse 31.000 morts et 72.000 blessés palestiniens et les bombardements continuent ! Le manque d’eau et de nourriture, de plus en plus sérieux, a déjà causé la mort de nombreuses personnes, surtout des enfants.

Les convois alimentaires sont strictement bloqués par l’armée israélienne. À la frontière, les camions attendent des semaines avant d’être inspectés et de pouvoir rentrer dans la bande de Gaza. Les largages par avion ne représentent quasiment rien, et les livraisons par bateaux sont très largement inférieures à ce qui serait quotidiennement nécessaire. Quand elles ont lieu, les distributions de nourriture sont encadrées par l’armée israélienne, qui a de nouveau tué 20 personnes et fait 155 blessés durant la nuit du 15 mars.

Hypocrisie des dirigeants américains

Pendant ce temps, Biden démontre son hypocrisie en annonçant la construction d’un port sur les côtes de Gaza… dans deux mois, en vue d’y acheminer de l’aide humanitaire. Tout comme il « appelle au cessez-le-feu », mais continue la livraison massive de matériel militaire.

Biden se soucie de son image, mais laisse les mains libres au gouvernement israélien, lui permettant de continuer à massacrer et affamer les Gazaouis.