Les frappes journalières de l’armée israélienne continuent à semer la mort à Gaza. Fin décembre, l’armée a attaqué le dernier hôpital encore opérationnel dans le nord de Gaza, le rasant et enlevant le médecin qui le dirigeait.
Après 15 mois de bombardements, ce sont plus de 46.000 Palestiniens, dont au moins 14.000 enfants, qui ont été tués. Et pour ceux qui survivent, les conditions de vie, sous tente, sont inhumaines. Depuis fin décembre, huit nourrissons sont morts de froid, d’après l’Unicef. L’État israélien restreint l’accès à la nourriture et à l’eau, provoquant la famine. En décembre, seuls 70 camions par jour pouvaient entrer dans la bande de Gaza, contre 500 avant octobre 2023, et nombre de ces camions sont pillés par des gangs, sous les yeux de l’armée israélienne.
Soutenant la politique impitoyable de l’État israélien, Joe Biden vient d’approuver une vente d’armes supplémentaire de huit milliards de dollars à Israël, gage du soutien sans faille que les puissances occidentales apportent à l’État d’Israël, leur bras armé au Moyen-Orient.