Dans la bande de Gaza, la guerre menée par l’Etat d’Israël se poursuit avec la même violence extrême. Les bombardements visent entre autres les camps de déplacés, les écoles et les hôpitaux et alourdissent toujours plus le bilan des victimes.
Le dernier rapport de l’UNICEF indique 38.000 personnes tuées depuis octobre, dont 14.000 enfants. Plus de 88.000 blessés, des dizaines de milliers de disparus, beaucoup sous les décombres, et des dizaines de milliers d’orphelins…
Les survivants sont depuis des mois dans des habitats de fortune, en manque d’eau, de nourriture et de médicaments. Au total, la guerre aurait tué jusqu’à 186.000 Gazaouis selon le journal The Lancet.
Constamment, l’armée mène des attaques. La dernière en date, menée sur un camp de réfugiés le 13 juillet, a fait plus de 90 morts. C’était pour « viser le chef du Hamas » explique l’extrême droite israélienne.
Netanyahou et son gouvernement ne cessent d’agiter l’éradication du Hamas comme objectif de guerre. La réalité montre que même avec le massacre de 38.000 personnes et le lot d’horreurs subies par la population, le Hamas n’est pas vaincu. Car cette situation révoltante et inacceptable pousse chaque jour de nouveaux Gazaouis à rejoindre cette organisation nationaliste.
Cette guerre ne peut manquer d’engendrer une génération entière de révoltés.