Le 18 octobre, la CGT et SUD, plus des organisations étudiantes, appelaient à faire grève et manifester. Entre 100 000 et 300 000 personnes ont fait grève ou débrayé et manifesté pour la hausse des salaires et contre les réquisitions des grévistes dans les raffineries de TotalEnergies.
Dassault, Stellantis, Renault, Carrefour, SNCF, hôpitaux, laboratoires pharmaceutiques, centrales nucléaires… les travailleurs de tous les secteurs crient leur mécontentement et demandent que les salaires suivent la hausse des prix.
D’autant plus que l’argent, il y en a et on sait où aller le chercher ! Les actionnaires des grandes entreprises se versent des dividendes records. Le PDG de TotalEnergies a augmenté son salaire de 52% en 2021, salaire qui atteignait 5 944 129€ cette année-là.
La réaction du patronat est habituelle : menaces, négociations interminables et propositions dérisoires. La direction TotalEnergies proposait 7% d’augmentation de salaire, ce qui ne rattrape même pas l’inflation, au lieu des 10% demandés par les grévistes.
Le gouvernement a réquisitionné des grévistes pour alimenter des stations-service, et la ministre de la transition écologique a affirmé que la grève chez TotalEnergies ne concernait pas les Français alors qu’ils se font racketter à chaque passage à la station essence, pour remplir les poches des actionnaires !
De nouvelles journées d’actions interprofessionnelles sont prévues le 27 octobre et le 10 novembre, il faut espérer que le mouvement de grève s’amplifiera.