La direction de la banque annonce 2 500 suppressions d’emplois sur 3 ans, tout en exigeant un allongement d’une heure de la semaine de travail… sans augmentation de salaire. Les 3 organisations syndicales ont préféré signer ce recul et ces suppressions d’emplois soi-disant « pour éviter le pire ».
La banque n’est pourtant pas sur la paille : fin 2018, elle a versé 1,9 milliard € de dividendes à ses actionnaires, soit l’équivalent du bénéfice annuel mondial du groupe BNP Paribas Fortis en 2017 ! Fortis a bien sûr les moyens de maintenir ces emplois, mais il faut un rapport de force pour l’y contraindre.