En annonçant la création d’une « super league », fermée et privée, douze grands clubs européens de football ont déclenché une tempête. Les patrons de ces clubs espéraient capter une grande part des droits-télé de retransmission des matches (5 à 6 milliards de bénéfices par an) sans partager avec les autres clubs qui participent à la compétition renouvelée chaque année entre premiers des championnats nationaux.
Mécontent de cette concurrence, le patron de l’UEFA, l’union des clubs européens, a parlé d’une « proposition honteuse de quelques clubs guidés par l’avidité ». L’UEFA a mobilisé les clubs de supporters, toutes les instances du football et a même reçu le soutien de Macron et du Premier ministre anglais, Boris Johnson ! Face à ce tollé, les six clubs anglais ont finalement fait marche arrière.
Avec une moyenne de profits de 2,5 milliards d’euros par an, l’UEFA n’a rien du petit club amateur en difficulté financière. Pas facile d’être un petit requin menacé par une bande de plus gros squales…