Pour remplacer les travailleurs en quarantaine, le patronat veut obtenir des syndicats « des mesures de flexibilité exceptionnelles » : assouplissement de la législation sur les heures supplémentaires, recours aux jobs étudiants, aux flexi-jobs, voire même aux travailleurs retraités ! Mais la flexibilité a toujours été imposée aux travailleurs sous prétexte de « circonstances exceptionnelles ».
Et chaque mesure qui permet aux patrons de faire travailler plus d’heures, plus de nuits, plus d’années au détriment de la vie sociale et de la santé n’est jamais abandonnée. C’est le mécanisme du cliquet patronal qui transforme l’ouvrier en accessoire de la machine et du profit.
La réponse de la classe ouvrière ne peut consister qu’en luttes pour imposer des embauches pour que tout le monde travaille, et que tout le monde se repose et se soigne autant que c’est nécessaire !