Au congrès de la FGTB ce vendredi 3 octobre, il y avait beaucoup question de « vent de la colère », de « lutte », de « combat » et de « mobilisation ». Que derrière ce ton soudainement offensif, leur politique qui ne remet pas en cause les lois du monde patronal n’a pas changé dans le fond, se montre déjà dans le fait que les ministres et ex-ministres socialistes présents dans la salle les ont applaudis, pour retourner ensuite à leurs réunions où ils confectionnent un budget d’austérité pour les travailleurs de Wallonie…
Mais les appareils syndicaux ont des raisons de craindre des attaques par ceux qui gouvernent contre leurs places dans les rouages de l’Etat et de la sécurité sociale.
Si les syndicats se mettaient à mobiliser, ce serait avant tout pour défendre leurs intérêts. Mais les travailleurs auraient bien raison de mettre à profit une telle occasion pour y faire entendre leurs propres raisons de colère et leurs propres objectifs à imposer, notamment pour empêcher les licenciements et mettre un halte-là à l’aggravation de l’exploitation.