A partir du premier février, l’Etat pourra recouvrer les amendes (stationnement, dépassement de vitesse, sanctions administratives communales…) en les déduisant des remboursements fiscaux. De même, il peut faire retenir l’amende surlesalaire par l’employeur ou le récupérer directement sur le compte en banque.
Même si les premiers 1 037 € de revenu mensuel ne sont pas saisissables, dans beaucoup de familles populaires ces amendes passeront ainsi de force devant tous les autres priorités : frais médicaux, voyage scolaire, payement du loyer… Alors que les occasions de s’en voir infligées se multiplient…
A comparer à l’amnistie fiscale permanente et autres « rulings » réservés aux plus riches fraudeurs.