Il y a un an, le leader de Syriza, Alexis Tsipras, appelait les électeurs grecs à voter pour son parti en promettant de s’opposer aux mesures d’austérité imposées par les dirigeants des grands pays capitalistes.
Il y a 2 mois, il leur demandait de se prononcer par référendum contre un nouveau plan d’austérité. Malgré un rejet de ce plan par 61% des votants, Tsipras a accepté de le mettre en œuvre.
Aujourd’hui il annonce des élections anticipées et fait campagne en appelant à « accepter de nouveaux sacrifices pour éviter un désastre ». Sauf que ce sont les sacrifices successifs qui préparent un désastre plus grand pour les travailleurs et la population grecque pauvre.
En Grèce comme ailleurs, les travailleurs ne peuvent pas compter sur ce type de politicien démagogue, mais seulement sur leurs luttes pour défendre leurs intérêts.