La conférence épiscopale organisée par le pape François pour la lutte contre la pédophilie au sein de l’Eglise catholique s’est clôturée peu de temps avant la condamnation en Australie du n°3 du Vatican pour de tels faits. Bien sûr, le pape, et tout le haut clergé, étaient au courant des accusations contre le cardinal australien, mais il n’a jamais été écarté de ses fonctions ni sanctionné.
A présent, des enquêtes révèlent l’abus sexuel généralisé des religieuses par des prêtres. Les religieuses qui ont le courage de dénoncer ces faits auprès de leur hiérarchie et appellent à l’aide se voient imposer le silence « au nom du vœu d’obéissance ». Les malheureuses qui se retrouvent enceinte après un viol commis par leur supérieur sont renvoyées et livrées à elles-mêmes. Et c’est cette Eglise qui prétend défendre la morale en s’opposant au droit à la contraception, à l’avortement, au divorce, à la protection contre les MST et le Sida…