Ecluses : travailler la peur au ventre

Chaque jour, des centaines de péniches naviguent sur les canaux en Wallonie, passant des dizaines d’écluses.

L’entretien des écluses repose sur des équipes de l’administration wallonne et de sous­traitants.

Mais elles travaillent dans un environnement de plus en plus dangereux, en raison du manque d’investissements et de la vétusté des installations. « Tout est pourri là en dessous », raconte l’un d’eux. Là en dessous, ce sont les salles des vannes d’amont et d’aval qui actionnent les écluses. Récemment, une de ces vannes a cédé, relâchant de l’eau sous pression qui aurait pu tuer deux hommes qui se trouvaient là quelques secondes auparavant.

Tout le monde connaît les risques croissants. La hiérarchie aussi, mais elle détourne les yeux. Jusqu’à ce qu’il soit trop tard ?