Laurette Onkelinx, ministre des affaires sociales et de la santé publique, dit vouloir « geler » la réforme qui privera 50.000 chômeurs de leurs allocations en 2015.
Mais pourquoi l’a-t-elle signé alors ? Le PS aurait tablé sur une reprise économique créatrice d’emplois… qui ne s’est finalement pas produite, répond-elle.
Et ce n’est nullement certain qu’elle se produira sous la prochaine législature.
Par contre, les travailleurs, avec ou sans emploi, peuvent prévoir sans se tromper que ce n’est pas sur le PS au gouvernement qu’ils peuvent compter pour sauver leurs emplois, salaires et allocations, mais par leurs luttes pour imposer le partage du travail entre tous sans perte de salaires et l’interdiction des licenciements !