Depuis le premier septembre, les ouvriers et employés des garages D’Ieteren sont en grève. Car la direction a annoncé vouloir les faire passer à la semaine de 40 heures sans augmentation des salaires. De plus, elle veut supprimer les jours de congé et les primes pour ancienneté et autres. Un employé sur le piquet estime que sa perte annuelle serait de plus de 3 000 euros par an.
C’est d’autant plus inacceptable que les bénéfices de D’Ieteren, qui vient de supprimer 200 emplois, s’élèvent à 288 millions d’euros en 2020, en hausse de 183%, et que les actionnaires ont trouvé moyen d’acquérir 40% de TVH Parts, une entreprise qui vend des pièces de rechange. Mais le groupe prétend que les garages sont en déficit. Comme l’a dit un travailleur au piquet : « Cela fait 20 ans qu’ils disent qu’ils sont en déficit. Et ça n’a pas empêché la famille D’Ieteren de rejoindre le club des milliardaires. »
Pour les travailleurs chez D’Ieteren la limite de la patience est atteinte. Ils sont loin d’être les seuls !