Les sanctions européennes qui visent à boycotter le pétrole russe retombent en réalité sur les peuples du monde entier. Car les trusts russes finissent toujours par trouver des acheteurs prêts à contourner ces sanctions, comme actuellement les pétroliers grecs qui acheminent le pétrole russe vers l’Inde, la Chine, et la Corée du Sud.
Et si la Grèce boycottait à son tour le pétrole russe, ce serait simplement les pétroliers asiatiques qui s’en chargeraient, maintenant toujours le même niveau d’exportation, et des profits pour les compagnies russes.
Le coût du transport augmentant, les patrons le répercuteront sur les prix et donc le feront payer aux travailleurs chinois ou indiens qui n’ont de toute façon pas d’autre choix que d’acheter le pétrole qu’on leur propose, quelle qu’en soit la provenance.