Les directions syndicales revendiquent une série de mesures qui ne diffèrent que légèrement de celles discutées par le gouvernement : extension du tarif social de l’énergie, interdiction de coupures des compteurs durant l’hiver, plafonnement des prix du gaz, TVA permanente à 6% sur le gaz et l’électricité. Pour financer ces mesures, elles proposent elles aussi une taxe des entreprises qui ont réalisé des « profits excessifs ».
Taxer les superprofits ? Mais cela fait des dizaines d’années que les grandes entreprises évitent l’impôt en se payant des avocats, des fiscalistes et en utilisant la complicité des Etats pour déplacer leurs bénéfices dans des paradis fiscaux. De nouvelles taxes subiront le même sort !
La seule perspective logique c’est d’exproprier ces entreprises qui font des profits, et des superprofits, sur des biens essentiels aux populations, comme l’énergie.
Pour y arriver, il faudra l’amplification des mouvements de grève dans de nombreux pays pour faire monter la pression.