Le premier ministre A. De Croo annonce vouloir mettre en pause la législation européenne sur la « restauration de la nature ». Il dit préférer « se concentrer sur les objectifs concernant les émissions de CO2 ».
En réalité, c’est tout au plus la pause du bla-bla parlementaire qu’il propose. Car si les politiciens savent utiliser l’écologie comme argument électoral ou comme prétexte pour augmenter les prix, concrètement, ils sont bien incapables d’appliquer de véritables solutions pour préserver l’environnement, diminuer les émissions de CO2 et limiter les conséquences du réchauffement climatique. Car cela obligerait à s’en prendre au fonctionnement même du capitalisme, à l’irresponsabilité patronale face à toutes les pollutions : CO2, plastiques, recyclage des composants des batteries de voitures…
Les lois du profit et de la concurrence auxquelles est soumise toute la production capitaliste sont incompatibles avec les intérêts de la population et les soins à l’environnement.