Courte pause dans l’horreur 

La trêve à peine terminée, les bombardements ont repris dans toute leur intensité. Ces nouvelles frappes israéliennes viennent s’ajouter aux 40 000 tonnes d’explosifs déjà déversés sur la population palestinienne. Le nombre de 15 000 morts a été dépassé, dont 70% de femmes et d’enfants, tandis que 1,7 million de Gazaouis ont été déplacés dans le sud.

Le journal américain New york Times décrit cette guerre, comme d’une intensité meurtrière rarement vue : « Ce rythme historique […] n’a guère de précédent au 21e siècle, selon des experts pour qui les victimes s’accumulent plus vite à Gaza qu’aux pires moments des campagnes menées sous l’égide des États-Unis en Irak, en Syrie et en Afghanistan ».

Après avoir massacré et détruit le nord de la bande de Gaza, l’État d’Israël a décidé d’élargir ses bombardements dans le sud. Ce secteur avait pourtant été la zone d’évacuation pour la population du nord. L’entassement des personnes y crée des désastres humanitaires.

Israël et son gouvernement continuent, sous prétexte de “détruire” le Hamas, de concentrer de plus en plus la population dans des territoires réduits et d’élargir ses frappes dans toute la bande de Gaza.

Assassiner des milliers et des milliers de Palestiniens n’”éradiquera” pas le Hamas mais produira une nouvelle génération de jeunes révoltés, Palestiniens et Arabes.