Contrats d’un jour, révolte un jour…

Parmi le demi-million de travailleurs intérimaires en 2014, 3 sur 4 ont dû accepter un contrat journalier au moins une fois. Et 12 000 d’entre eux n’ont eu que des contrats journaliers durant toute l’année. Pour les employeurs, le contrat journalier représente une flexibilité encore accrue par rapport aux contrats hebdomadaires, mais il permet aussi de faire des économies supplémentaires sur les salaires : pas de salaire garanti en cas de maladie, pas de salaire les jours fériés…

Il ne faudra pas s’étonner si la prochaine explosion sociale mettra à l’ordre du jour l’interdiction du travail intérimaire et le partage du travail entre tous avec des contrats fixes et des salaires corrects.