Congo : pillage à grande échelle

Un « partenariat stratégique » a été signé le 26 octobre dernier entre l’Union Européenne d’un côté et la République Démocratique du Congo et la Zambie de l’autre. Le partenariat vise notamment à développer le couloir de Lobito, une voie de chemin de fer reliant le Katanga et la Zambie à la côte en passant par l’Angola. Une manière de vider le pays de ses ressources plus rapidement, car sous ce partenariat qui vise à développer des infrastructures dans le domaine du numérique, de l’énergie et des transports, ce sont des milliards d’euros qui seront utilisés pour le plus grand intérêt des entreprises capitalistes, sous prétexte de développement durable.

Carte de la République Démocratique du Congo

Quelques jours plus tard, le 3 novembre, la force militaire de l’ONU au Congo (MONUSCO) et l’armée congolaise ont annoncé le lancement de l’opération Springbok, destinée à arrêter les bandes armées qui sèment la terreur dans la région du Kivu, riche en minerais, au bénéfice des mêmes impérialistes. Mais en 25 ans de présence, la MONUSCO n’a servi qu’à sécuriser les investissements étrangers, sans faire reculer les bandes armées ni même protéger les populations ! Dans tous les cas, la fin du chaos au Congo, comme ailleurs, ne sera possible qu’en se débarrassant de l’impérialisme.