Le bourgmestre Maxime Daye, président de l’Union des villes et communes de Wallonie, a déclaré : « À travers les crises successives, l’élu local est devenu un gestionnaire de crise. Mais à force de charger la barque (…) nous n’avons plus les moyens d’effectuer nos tâches correctement ».
En Flandre, à Bruxelles et en Wallonie, les gouvernements fédéraux et régionaux font depuis quarante ans des coupes dans les dépenses publiques qui plombent les finances des communes et les rendent incapables d’effectuer correctement des services vitaux à la population.
Ces bourgmestres qui s’offusquent du manque de moyens criant des communes sont pour la grande majorité membres des mêmes partis qui, au Fédéral ou aux Régions depuis des décennies, distribuent des cadeaux aux actionnaires des grandes entreprises et imposent l’austérité à la population.
Alors pour être réélus, ils tentent de cacher la vérité.