Chute de Raqqa, mais pas fin du chaos ni de la barbarie

Les médias martèlent l’idée selon laquelle l’effondrement de Daesh dans son fief de Raqqa, en Irak, ouvrirait une ère nouvelle.

C’est oublier les milliers de morts civils qu’ont fait également les bombardements et les assauts de la coalition emmenée par les Etats-Unis et ses alliés. C’est oublier aussi que la destruction totale de la ville, réduite à un immense champ de ruines.

Ce chaos et cette barbarie, tout comme les groupes terroristes dont ils sont le produit, se développent depuis une trentaine d’années dans cette région mise à feu et à sang par les grandes puissances impérialistes pour sauvegarder leur domination et leur accès au pétrole et au gaz qui s’y trouvent. Alors, victoire pour qui ?