En deux semaines, il y a eu 3 manifestations syndicales différentes dans des secteurs d’aides à la population. Toutes les trois dénonçaient les mêmes problèmes : le manque d’embauche et de moyens.
Le 28 septembre, le syndicat du secteur de l’aide à la jeunesse réclamait plus de personnel et de places d’accueil pour les jeunes en difficulté. En dernier recours, ces jeunes sont envoyés dans des hôpitaux au milieu des malades !
Le 3 octobre, c’était celui du secteur de la santé qui manifestait face à un même constat : fautes de moyens, les hôpitaux tombent en ruine et ne résistent que grâce au courage des travailleurs et travailleuses des soins de santé, en sous effectifs et épuisés.
Et le 4 octobre, c’était le tour du syndicat du secteur de la petite enfance, qui tirait à son tour la même sonnette d’alarme « pas de bras, c’est la cata » !
Mais alors que la situation dans tous ces secteurs est alarmante, alors que les politiques d’austérité détruisent les services d’aides à la population, la politique d’éparpillement des luttes menée par les directions syndicales est irresponsable. A quoi bon organiser des petites manifestations, des jours différents ? Alors que les problèmes sont partout les mêmes, cette politique nous affaiblit ! Ce manque d’unité dans les luttes n’a aucun sens si on veut véritablement imposer un rapport de force.