Depuis début juin, des actions ont été menées par le personnel au centre logistique H&M de Ghlin, lassé d’être mené en bateau par la direction. Il n’y avait pas d’argent même pour quelques chèques repas, car c’était « risquer de mettre en péril l’équilibre financier de l’entreprise ». La prime de fin d’année des employés qui avaient été mis en chômage covid avait, elle, été amputée de 700 euros.
Et puis ils ont appris qu’un cadre avait reçu une indemnité de départ de plus d’un million d’euros tandis que d’autres avaient bénéficié d’augmentations de salaire, de voitures de société et de carte essence.
Face à l’augmentation des prix, les travailleurs exigeaient une intervention dans leurs frais de déplacement ou une autre indemnisation pour faire face aux coûts de la vie. Après trois semaines d’action ponctuées d’arrêts de travail, de grèves et d’assemblées générales, la direction a fini par céder 20% d’augmentation des frais de déplacement et l’octroi de deux primes exceptionnelles par trimestre. Le début des soldes approchait et elle risquait de perdre bien plus !