Quel est le point commun entre la fermeture des tunnels de Bruxelles, les autoroutes wallonnes ramenées à une bande, des trains plus lents qu’il y a 35 ans et en retard chronique, les élèves qui se serrent dans des classes surpeuplées et dont les radiateurs sont en panne, les seaux d’eau pour récupérer la pluie qui tombe devant les Rubens ? Ceci : les derniers investissements publics pour les élèves comme pour les navetteurs remontent aux années ’60 et depuis le milieu des années ’80, les gouvernements ont cessé de les entretenir correctement. Et pourtant, la dette de l’État belge atteint 105 % du PIB, car les gouvernements n’ont jamais cessé de faire des cadeaux aux banques (comme en 2008) et aux grosses entreprises pour qu’elles continuent à verser des dividendes élevés aux actionnaires.