A Caterpillar, comme dans beaucoup d’autres entreprises, les travailleurs sont mis sous pression pour augmenter les volumes de la production. La direction et les cadres utilisent le harcèlement, les menaces, les licenciements au moindre prétexte. Cela est fait de façon concertée, organisée. Une réalité vécue par de nombreux travailleurs dans de plus en plus d’entreprises.
A Caterpillar, une fraction des travailleurs a décidé de réagir collectivement, en arrêtant le travail vendredi 18 suite à un nouveau licenciement d’un collègue.
La direction a immédiatement fait planer des menaces sur l’avenir du site de Caterpillar. Mardi, les cadres ont pu s’appuyer sur les travailleurs rendus inquiets par ces menaces pour intervenir devant le conseil communal de Charleroi, pour défendre « leur droit au travail ». Une façon d’opposer ceux qui ont encore un travail à ceux qui ont été licenciés… et ceux qui craignet de l’être. Ce n’est pas une défense « du droit au travail », mais celle du droit du patron de harceler, pressurer, licencier !
Les travailleurs qui ont fait grève pour défendre leur collègue et dénoncer les pressions ont eu raison ! Et ceux qui utilisent la peur pour augmenter l’exploitation ne devront pas s’étonner le jour où elle se transformera en colère !