Il a fallu pas moins de quatre groupes de travail composés de patrons, d’experts, d’économistes et de consultants, tous grassement rémunérés, pour pondre le plan CatCH censé assurer l’avenir industriel du site de Caterpillar après le départ de l’entreprise.
Beaucoup de monde pour aboutir à un plan qui consiste à mobiliser un maximum d’argent public pour faire de Charleroi un pôle industriel de technologies hautement développés. Enfin si… si la Région wallonne trouve de l’argent (dans la poche des travailleurs), si des patrons veulent bien se laisser convaincre à coup de cadeaux, si leurs merveilles technologiques, qu’ils comptent développer d’ici 10 ans, trouvent réellement un marché… sans oublier que Caterpillar ne semble pas renoncer au site sans se le faire payer…
Là-dedans, la détresse des travailleurs qui font face au chômage ne sert que de prétexte pour de nouveaux cadeaux au patronat.
Avec la hausse du chômage d’un côté et la hausse des profits de l’autre, le monde capitaliste nous mène à la catastrophe.