Campagne anti-femmes au foyer

Le 8 août, le ministre de la justice Van Quickenborne a affirmé vouloir réduire les allocations chômage de cohabitante des femmes au foyer car, dit-il, « si les femmes veulent être femmes au foyer, ce sera à leurs frais ».

Le président du Vooruit (PS flamand) a renchéri en affirmant que ces femmes, “roulent sur nos routes”, “utilisent nos soins de santé et nos écoles”, doivent donc “faire leur part”.

Ces propos en plus d’être méprisants sont mensongers : 92 % des femmes au foyer ne touchent pas d’indemnité. De plus, aujourd’hui, trouver une crèche disponible est un véritable casse-tête pour les nouveaux parents. Forçant de nombreuses femmes à arrêter de travailler pour s’occuper des enfants ou à cumuler leur travail avec celui de la garde des enfants.