À Brasilia, des milliers de manifestants, soutiens de Bolsonaro qui a perdu les élections présidentielles en fin d’année, ont occupé les bâtiments symboles du pouvoir fédéral, rappelant l’attaque de l’extrême droite américaine sur le Capitole à Washington, il y deux ans.
Nostalgique de la dictature des années 1960, Jair Bolsonaro s’est distingué par sa politique anti-ouvrière et anti-pauvre et ses idées rétrogrades et racistes, mortelles pour la classe ouvrière, car elles la divisent et l’affaiblissent. Ses partisans viennent de montrer qu’ils sont prêts à s’imposer, aujourd’hui contre Lula, et demain peut-être contre les travailleurs qui ne veulent pas marcher au pas.
Ce ne seront ni Lula ni l’appareil d’État qui les en protégeront. Il faudra compter sur les capacités d’organisation de la classe ouvrière, sa force et sa détermination à faire valoir ses intérêts.
LO France