Jeudi, 22 octobre, les postiers des centres de tris de BPost à Anvers et Charleroi ont déclenché une grève qui a duré plusieurs jours. Et il y a de quoi. Le plan de la direction prévoit entre autres de travailler 2 heures de plus par semaine pour le même salaire et de remplacer les primes de week-end par une prime annuelle de 240 € payable en écochèques !
Le prétexte pour ces nouvelles attaques contre les salaires et les conditions de travail des postiers est de rester « compétitif ». Mais cette compétitivité n’a pas empêché la direction de BPost en mai de cette année de distribuer 252 millions d’euros de dividendes à ses actionnaires, en hausse de 11%.