Dans une interview, le président de la FGTB (Thierry Bodson) a affirmé que l’objectif des mobilisations syndicales n’était pas de renverser le gouvernement mais “(…) d’établir un rapport de force immense, pour faire en sorte que les employeurs acceptent d’avoir, avec nous, une vraie concertation sociale”.
Tout est dit ! Face à l’offensive de la bourgeoisie contre l’ensemble des travailleurs, face à la hausse des budgets militaires, le président de la FGTB en appelle à une « vraie » concertation sociale ! Alors que les patrons ont montré qu’ils n’en veulent plus !
De quel rapport de force parle-t-il ? Pas de celui qui permettrait de faire reculer le gouvernement et le patronat en tout cas ! Son but est uniquement de maintenir une agitation en vue des prochaines élections ! En espérant que cela favorise le PS en Wallonie pour le prochain gouvernement.
De plus, il annonce « Un marathon de résistance qui durera tout au long de la législature », pour se donner une image radicale. Mais en réalité, cela signifie des grèves éparpillées par secteur.
Face aux attaques collectives, alors que le besoin de lutter ensemble est ressenti par tous, les directions syndicales divisent les luttes.
Les travailleurs ne doivent pas céder à la démoralisation et la démobilisation qu’entraîne cette division.