La situation de Fouad, bloqué dans un centre fermé pendant un mois parce qu’il n’avait pas de preuve de sa nationalité, avant d’être expulsé en Turquie, nous rappelle la violence quotidienne que subissent des milliers de migrants. Ce jeune franco-marocain né en Belgique était parti prendre des vacances à Bodrum (Turquie), avant d’être arrêté à la frontière et envoyé dans ”une pièce, avec une toilette, deux lits, et voilà.”
Ce lieu qui n’est différent d’une prison que par le nom, c’est en effet ce qui attend tous les réfugiés qui fuient la misère, les guerres, et autres catastrophes le plus souvent causées par le pillage et les interventions militaires des États capitalistes.
La démagogie raciste qui vise à stigmatiser les étrangers divise la population, affaiblit les travailleurs face au patronat. Un seul mot d’ordre : prolétaires de tous les pays, unissez-vous !