Le transport par péniches est présenté comme une alternative écolo à la route. Pas pour l’exploitation des travailleurs en tout cas. Les 3 000 membres d’équipages occupés en Belgique subissent les effets de la concurrence entre armateurs : non payement des heures supplémentaires, payement tardif des salaires, multiplication des licenciements arbitraires et cela alors que la charge de travail et le dépassement des horaires augmentent systématiquement. Sur l’eau, le rail ou le macadam, le profit capitaliste ne transporte pas la société vers l’avant.