La banque du Vatican était connue pour son opacité à tel point qu’elle servait de centrale de blanchiment à toutes les mafias.
Soucieux de son image pas très catholique, le Vatican promulgue en 2010 des lois contre le blanchiment. Les bénéfices chutent alors drastiquement: de 86,6 millions à 2,9 millions en 2013. C’est dire l’ampleur du phénomène!
La banque embauche alors un spécialiste de la finance, et ô miracle, les profits remontent à 69 millions en 2014. Pour les connaisseurs, le miracle s’appelle « des placements qui rapportent ».
Au pape de prêcher la morale, la charité et la paix dans le monde et sa banque de spéculer sur le riz, le blé, la dette grecque et les sociétés d’armement…