L’interruption volontaire de grossesse (IVG) a été dépénalisée partiellement en 1990 mais elle reste inscrite dans le code pénal et est toujours considérée comme un délit et reste donc passible de prison.
7 partis de l’opposition (PS, SP.A, Ecolo, Groen, Defi, PTB) ainsi que le VLD ont déposé une proposition de loi visant à faire sortir l’IVG du code pénal. Mais les partis de la majorité ne veulent pas en parler. La NVA rejoint le CD&V qui ne veut pas sortir l’IVG du code pénal. Et au CDH, Catherine Fonck a rappelé Alda Greoli à l’ordre en déclarant que la question n’est pas tranchée au sein de ce parti, et que d’après elle il faut garder la menace de sanctions.
Comme si, libres de leurs choix, les femmes ne seraient pas capable de prendre de bonnes décisions ! L’avortement est toujours un choix difficile. Là où il n’est pas autorisé des milliers de femmes meurent chaque année d’avortement clandestin. Ce dont les femmes ont besoin, ce n’est pas de menaces de sanction, c’est d’un bon accès à l’éducation à la santé et d’un bon accès à la contraception.