Audi

Notre dû

Un socle de 5.000 euros pour tous et 2.500 euros par année d’ancienneté, voilà la deuxième « proposition » de la direction. Cette direction qui, moyennant subventions publiques, s’était engagée à garantir l’emploi jusqu’en 2027. C’est au moins trois ans de salaire qu’elle nous doit ! Et ce n’est que le “socle” !

Les travailleurs sous-traitants mobilisés

Plusieurs firmes sous-traitantes ont déclenché la procédure Renault. Les ouvriers et délégués qui organisent le village des tentes ne comptent pas attendre tranquillement sans rien faire. Ils sont déterminés à faire pression sur les négociations. C’est tous ensemble qu’on fera payer Audi, Imperial, Rhenus, Mosolf, Plastic Omnium et leurs semblables.

Une ou deux

La direction fait une véritable obsession sur ses 12 voitures. Sans trop de succès jusqu’à présent. Qu’est-ce qu’ils s’imaginent ? Qu’on va courir pour être plus vite au chômage ? Pour aller grignoter les cacahuètes qu’ils nous annoncent ?

Zéro

Les collègues restés au chômage, comme les collègues des firmes sous-traitantes, n’ont pas été payés depuis septembre. Visiblement l’exécution de l’accord de septembre se heurte à quelques mauvaises volontés. Chez la direction ? Chez les hauts cadres de l’ONEM ? Chez les ministres en charge ? En tout cas, voilà la valeur des engagements de ce beau monde vis-à-vis des ouvriers !

La magie patronale

Cela se passe bien différemment quand il s’agit du patronat. Pour contourner les règles de l’ONEM en matière de chômage économique, la direction peut envisager de placer des RT de… 2025. Des jours de récupération d’un travail qu’on n’a même pas encore presté et qu’on ne prestera peut-être plus jamais. Visiblement, les règles et les lois, les patrons les adaptent en fonction de leurs intérêts du moment.

Une victoire

Au début du mouvement des tentes, un ouvrier de Rhenus avait reçu son C4, son patron se sentant insulté dans un groupe Whatsapp… auquel il n’était pourtant pas invité. Malgré les pressions diverses, l’ouvrier, quelques délégués et leurs camarades n’ont pas lâché l’affaire. Ils viennent d’obtenir gain de cause et leur camarade a été réintégré. C’est la solidarité et la combativité qui permettent aux travailleurs de se tenir la tête haute !