Aperam, entreprise sidérurgique qui produit de l’inox, est la première à appliquer le chômage « énergie » qui a suivi le chômage « covid ». Les dirigeants de l’entreprise invoquent la cherté du gaz.
Mais le gaz est cher pour les travailleurs aussi !
Et tandis que les actionnaires gardent leurs dividendes qui ont encore augmenté de 25% l’année passée, les travailleurs se retrouvent avec 30% de revenu de moins.
C’est sûr que c’est mieux que de se retrouver sans rien. Mais de fait, la caisse de chômage – remplie par les cotisations sociales des travailleurs – va servir une fois de plus à payer un remplacement de salaire que l’entreprise qui aurait pourtant les moyens de payer !
La seule chose qui peut vraiment nous protéger de la crise, ce sont des luttes pour faire payer les actionnaires !