Anderlecht : Racket à la cité Bon Air

L’entreprise Thomas et Piron, qui a rénové plusieurs logements sociaux de la cité Bon Air, réclame 300.000 euros au Foyer anderlechtois comme dédommagement pour « avoir eu du mal à accéder aux maisons pour les rénover ».

Loin de remettre en question ce racket, dans une commune endettée à hauteur de 21 millions d’euros en 2023, Lofti Mostefa, président du Foyer anderlechtois, le justifie en accusant son prédécesseur de « manque de concertation » avec l’entreprise.

Si les rénovations des logements sociaux sont indispensables, elles se font souvent à des coûts exorbitants, au plus grand bénéfice des constructeurs et des promoteurs comme Thomas et Piron, qui se gavent sur les budgets des communes les plus pauvres, avec la complicité des responsables politiques locaux.