Amazon, le géant du commerce en ligne dont le PDG est Jeff Bezos, a annoncé le licenciement de 9 000 employés supplémentaires. En janvier, il avait déjà jeté à la rue 18 000 salariés, soit au total 27 000 travailleurs en deux mois.
Cette entreprise dont les bénéfices ont doublé, qui avait eu un développement exceptionnel durant le Covid, a augmenté le nombre de salariés de 800 000 à 1,6 million entre fin 2019 et fin 2021, en faisant le deuxième employeur du monde. Mais il y aurait aujourd’hui une « incertitude économique quant à l’avenir proche » d’après Amazon. Et dans le secteur, 503 entreprises ont annoncé le licenciement de 139 000 salariés depuis le début de 2023, Amazon bien sûr mais aussi Google, Paypal, Yahoo, Twitter, etc.
Pour Bezos, qu’il y ait 10 000, 20 000 licenciements ou plus peut-être dans les mois qui viennent, ce n’est rien ; mais pour tous ces travailleurs c’est un drame. D’autant plus que c’est sur leur travail et celui de tous les salariés d’Amazon, dans des conditions dénoncées partout et pour des salaires de misère, que Jeff Bezos, devenant l’homme le plus riche du monde, a construit sa fortune. Estimée à 100 milliards de dollars, que ne sert-elle pas à maintenir les emplois chez Amazon ?