Une coalition qui se prétend « de progrès » a pris la tête de l’Allemagne. Olaf Scholz, chancelier social-démocrate, la dirige, associé aux Verts et au Parti libéral.
Mais à part une hausse limitée du Smic dont la date n’est même pas fixée et quelques réformes sociétales comme le droit de vote à 16 ans, Scholz promet surtout la continuité avec les conservateurs d’Angela Merkel : les suppressions de lits et de moyens pour les hôpitaux se poursuivront, la transition énergétique sera prétexte à de nouveaux cadeaux au patronat et à de nouvelles hausses du prix de l’électricité, une part de retraite par capitalisation va être introduite, le budget de l’armée va augmenter.
Ce gouvernement n’est qu’un nouvel adversaire pour les travailleurs.
LO France