Depuis le 18 août, Volkswagen a renvoyé chez eux près de 28 000 travailleurs, de 6 usines allemandes du groupe, pour cinq jours, pris sur leurs congés, comme le permet l’accord d’entreprise. Cela parce que deux entreprises (du groupe Prevent) ont cessé de livrer des pièces parce qu’elles n’acceptent pas les nouvelles conditions que veut leur imposer Volkswagen.
Suite au coûteux scandale des moteurs diesel truqués, Volkswagen a récemment exigé de ses fournisseurs des concessions de plusieurs milliards d’euros sur les prix. Ce que conteste le groupe Prevent qui fournit des revêtements de sièges et des pièces pour boites de vitesse.
Dans la concurrence entre entreprises, même partenaires, les plus grosses imposent leur volonté aux petites; mais, comme dans toutes les batailles militaires, les victimes sont les sans-grade, en l’occurrence les ouvriers.
VW tente de faire payer le prix de ses magouilles à ses fournisseurs et aux travailleurs pour ne pas toucher à ses profits. Profits qui suffiraient amplement à maintenir les salaires de tous les ouvriers !