Si les personnels des hôpitaux publics sont débordés et démunis sous la poussée du variant delta, ils sont avant tout victimes d’un pouvoir qui a laissé se dégrader ces établissements au profit des cliniques privées. Tout manque, le personnel, le matériel et le précieux oxygène nécessaire aux malades gravement atteints. La population écœurée et n’attendant rien d’un pouvoir qu’elle rejette, a, dans un élan de solidarité, multiplié les initiatives pour collecter des fonds, du matériel et des médicaments. Les travailleurs et les classes populaires sont les seuls à déplorer l’état lamentable des hôpitaux, les seuls à chercher vraiment des solutions, car les privilégiés du régime, à commencer par le président Abdelmadjid Tebboune, se font soigner dans les meilleurs hôpitaux d’Europe.
Il ne peut y avoir de système de santé publique de qualité dans une société dominée par une classe bourgeoise qui s’accapare les richesses. Pour pouvoir se soigner et vivre dignement, les travailleurs doivent lui ôter son pouvoir de nuisance et diriger eux-mêmes la société.
Lutte ouvrière France