La suppression par Donald Trump de la quasi-totalité des programmes d’aide gérés par l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) a d’ores et déjà des conséquences dramatiques dans de nombreux pays pauvres.
Partout sur cette planète, les dirigeants impérialistes ont mené des guerres ravageant les pays pauvres, afin de s’emparer des ressources et d’exploiter la main-d’œuvre locale.
Souvent, en parallèle de ces conflits, les dirigeants impérialistes ont imposé des prêts pour « reconstruire » le pays, conditionnés à des réformes économiques bénéfiques à l’impérialisme. Souvent aussi, l’aide humanitaire dans les pays pauvres s’est accompagnée d’ingérence au profit des pays « donateurs » ou tout simplement contraire aux intérêts des travailleurs locaux.
En 2013, le président bolivien Evo Morales avait carrément expulsé l’USAID du pays, accusant l’agence de s’ingérer dans la politique du pays afin de déstabiliser son gouvernement.
Sans se faire d’illusion sur le rôle politique des organisations d’aides au développement dans les pays pauvres, il n’empêche que des millions de personnes dépendent aujourd’hui de programmes de distribution de nourriture, de médicaments ou autres biens de première nécessité financés par l’USAID.
Aujourd’hui, le chef de l’impérialisme le plus puissant assèche jusqu’au mince filet d’aide qui permettait à des organisations humanitaires de secourir ne serait-ce qu’une infime partie des victimes de cette politique.