Samedi 13 mars, en marge d’une manifestation contre les violences policières, des heurts ont eu lieu entre quelques centaines de jeunes et la police. Des magasins ont eu leur vitrine brisée.
On peut comprendre d’où vient la colère de ces jeunes, qui quand ils sont pauvres, et surtout lorsqu’ils n’ont pas la peau blanche, subissent le mépris et le racisme de policiers et d’une partie de la population. « Que feriez-vous si vous voyiez chaque semaine un blanc se faire frapper par des policiers noirs? », demandait un jeune à des journalistes.
Ces bagarres, ces affrontements contre les policiers ne peuvent arrêter la violence de la société… pas plus que les condamnations morales ou celles des tribunaux n’empêcheront de nouvelles révoltes de se produire.
Et pendant que des policiers, dont les salaires sont bas et les conditions de travail dures, font face à des jeunes ayant le chômage comme seule perspective, comme leurs parents bien souvent, les grandes entreprises capitalistes amassent d’immenses profits, en cassant des centaines et des milliers de vies à coups de licenciements. Mais il n’y a pas de police pour mettre ces casseurs d’emplois hors d’état de nuire.
La société est violente, et le désespoir augmente à cause de la crise du capitalisme. Le seul rempart contre les divisions et le chaos qui se développent au sein de la population, ce seront les luttes conscientes des travailleurs organisés pour s’opposer au capitalisme qui ne cesse d’engendrer la misère. L’avenir de l’humanité, c’est une société socialiste, débarrassée de l’exploitation.