Un rassemblement dynamique et militant a eu lieu sur la Grand Place de Mons mardi 8 mars. Les slogans des étudiantes de l’Université de Mons dénonçant le harcèlement et les violences faites aux femmes se joignaient aux revendications des organisations féministes et syndicales sur le travail égal à salaire égal.
Des travailleuses ont fait des prises de parole pour dénoncer les bas salaires, les temps partiels, les pensions de misère et le manque de structures d’accueil. L’une témoignait comment après tout une vie de travail dans la distribution, et de salaire ridicule en pension misérable, elle avait failli se retrouver à la rue quand elle s’était séparée de son compagnon. Une autre racontait la vie impossible que lui faisait endurer le manque de structures d’accueil pour son enfant handicapée dont elle s’occupait à temps plein en plus de son travail.
Sandra Goret de la FGTB relatait l’action menée par les aide-ménagères devant une société d’intérim le jour-même à Maisières, mobilisation pour dénoncer les bas salaires et les frais kilométriques ridicules en particulier des grandes entreprises du secteur qui empochent les subsides de l’Etat puis les redistribuent aux actionnaires. Avec l’augmentation du prix des carburants, les travailleuses ont le sentiment de payer pour travailler !
Le capitalisme en reléguant les travailleuses dans les emplois précaires et mal payés accroît leur dépendance économique vis-à-vis des hommes et renforce le patriarcat. Tous deux devront être combattus de front.