Il y a plus d’un siècle, à l’appel de dirigeantes socialistes, le 8 mars était choisi comme journée internationale de lutte pour les droits des femmes. Pour elles, il était évident que l’émancipation des femmes passe par la lutte contre le capitalisme.
Aujourd’hui bien des droits restent à conquérir et le combat s’impose aussi pour conserver les droits acquis.
La crise sanitaire a révélé bien des aspects de la surexploitation des femmes. Pendant le confinement, on a trouvé en première ligne très majoritairement des travailleuses : infirmières, aides-soignantes, aides à domicile, caissières, femmes de ménage, accueillantes d’enfants, … Et pourtant, pour un même travail, en moyenne, elles gagnent 25 % de moins que les hommes. En plus, 80 % des salariés à temps partiel sont des femmes, soumises au travail du matin tôt, et le soir tard, avec les pires amplitudes d’horaire.
À l’occasion de ce 8 mars 2021, on aura encore l’occasion de voir des femmes descendre dans la rue un peu partout dans le monde pour défendre leurs droits et crier leur colère contre les inégalités et contre toutes les violences faites aux femmes et ainsi montrer leur solidarité avec celles et ceux qui, partout dans le monde, luttent pour défendre leurs droits et faire aboutir leurs revendications !