Le 28 octobre, 46 mineurs ont perdu la vie sous terre dans une explosion. C’était à Karanga, ville du Kazakhstan, dans une mine de charbon exploitée par le géant britannique ArcelorMittal. Il y a deux mois et demi, cinq travailleurs mourraient aussi à Kazakhsakïa, une autre mine d’Arcelor, à la suite de quoi l’entreprise n’avait en rien renforcé la sécurité, de toute façon quasi inexistante. Tous ces travailleurs sont sacrifiés pour les profits du grand capital occidental, qui possède ces mines mais aussi d’autres ressources comme le pétrole et le gaz dans la région.
En janvier 2022, une grève des ouvriers du pétrole et du gaz avait gagné de larges parts dans la population. Les autorités kazakhes, pour briser ce soulèvement populaire, avaient dû faire appel aux paras et aux tanks de Poutine. Cette intervention militaire pour réprimer la contestation avait profondément soulagé tous les ArcelorMittal, Total, Exxon et autres grands trusts occidentaux.
Bien contents que l’armée russe réprime les travailleurs kazakhs, les gouvernements et journaux occidentaux s’étaient bien gardés de critiquer Poutine.